Les étapes de la torréfaction
La torréfaction est le procédé qui permet aux grains de café de libérer tous leurs arômes grâce à différentes étapes de préparation et de chauffe. Elle demande un savoir-faire et une expertise précis pour parvenir à révéler toutes les saveurs du café 1. Après sélection en fonction de leur variété, saveur ou origine, les grains de café encore verts sont nettoyés minutieusement afin de les débarrasser de toutes leurs impuretés. 2. Après avoir été préparés avec soin, vient l’étape dite du séchage : les grains de café sont introduits par l’artisan torréfacteur dans une machine spécifique, un torréfacteur, et commencent à monter en température. Les grains se débarrassent peu à peu de leur humidité. 3. Ensuite, va se produire une succession de réactions chimiques qui vont permettre aux grains de café de libérer leurs arômes. Aux alentours de 150-160°, la première réaction chimique, dites réaction de Maillard, permet aux grains de café de commencer à brunir. Intervient ensuite la caramélisation, à mesure que la température augmente dans le torréfacteur, permettant ainsi aux notes de caramel, noix ou chocolat de se développer. 4. Le 1er craquement intervient aux alentours des 200°C. Cela correspond au craquement que laisse échapper les grains en laissant s’évaporer des gaz sous l’effet de la chaleur. Cette étape correspond à une torréfaction légère. A ce stade, l’artisan torréfacteur reste très attentif à l’évolution du procédé. 5. En continuant de chauffer, les grains de café produisent un deuxième craquement autour des 220°-230°C. Les grains se parent alors de notes plus intenses et corsées. L’artisan torréfacteur surveille de très près cette étape. En effet, c’est à ce moment-là que des arômes amers ou un goût de brûlé peuvent rapidement se développer. 6. Une fois que la torréfaction est terminée, les grains de café sont immédiatement refroidis à l’aide d’air ou d’eau froide. Cela permet aux arômes de se stabiliser. 7. Après la torréfaction, les grains sont susceptibles de laisser s’échapper du C02 durant plusieurs heures à plusieurs jours. Il est donc nécessaire pour l’artisan de laisser poser le café avant de procéder à l’emballage. < Retour au blog
Café : les 3 règles de conservation de votre café moulu
Chez Torrécafé, le café peut s’acheter soit en grain, soit moulu. Pour le café moulu, la mouture choisie dépendra de votre machine ou de votre cafetière : expresso, filtre papier, piston ou turc. En France, le café moulu est le plus plébiscité par les consommateurs. Même s’il n’a pas de date de péremption, il y a quelques règles à respecter en matière de conservation afin de préserver tout ses arômes et sa fraîcheur, susceptible de se dégrader au fil du temps : 1. Conservez votre café dans un récipient hermétique Au contact de l’air, de la lumière et de l’humidité, le café a tendance à s’oxyder et à perdre rapidement de sa saveur. Pour préserver au mieux ses arômes, mettez-le dans une boîte hermétique et conservez-le à température ambiante, dans un placard de cuisine idéalement. L’idéal est de choisir une boîte de conservation opaque et non transparente afin d’éviter tout contact avec la lumière. 2. Ne mettez pas votre café au frigo Le café n’aime pas les chaleurs extrêmes. Il ne faut le mettre ni au soleil … ni au frigo, contrairement aux idées reçues ! Le froid a tendance à altérer le goût du café. De plus, au frigo, de la condensation va se créer à l’intérieur du paquet. Et comme évoqué précédemment, café et humidité ne font pas bon ménage. Par ailleurs, votre café risque d’absorber les odeurs et le goût des aliments environnant en agissant comme une éponge. 3. Consommez votre café sous 15 jours après ouverture Au fil du temps, le café perd de sa saveur et de ses arômes. L’idéal est donc de consommer le café moulu sous 15 jours maximum après l’ouverture de votre paquet. Chez Torrécafé, le café est torréfié et moulu en petite quantité chaque semaine ce qui vous garantit un café frais et savoureux. Bon à savoir : le café en grain se conserve mieux que le café moulu. < Retour au blog
Café arabica vs café robusta : lequel choisir ?
Vous entendez souvent parler du café arabica et du café robusta, mais savez-vous quelles sont les différences entre ces deux variétés de café ? Lequel privilégier ? Dans la tasse, le café arabica et le café robusta sont très différents. Explications. Dans la tasse, le café arabica et le café robusta sont très différents Souvent apprécié pour son goût et ses arômes raffinés, le café arabica est délicat, doux et plus fin en bouche. Il a aussi une teneur en caféine plus faible (entre 0.8% à 1.7% de caféine) que le robusta (de 2% à 4%). C’est la variété la plus consommée, mais c’est aussi la plus chère car elle est plus difficile à cultiver.Le café robusta a des arômes plus prononcés, un goût corsé, amère le puissant. L’arabica et le robusta : deux cafés qui se cultivent différemment Les différences entre le café arabica et le robusta sont nombreuses. Ils sont originaires du même continent, l’Afrique, mais ne poussent pas dans les mêmes conditions.L’arabica, fruit de l’arbre Coffea Arabica, est cultivé en altitude. Plus fragile et sensible à la chaleur, il nécessite un climat doux et humide et une faible exposition au soleil.Le robusta, quant à lui, est issu de Coffea Canéphora. Comme son nom l’indique, il est plus résistant aux conditions climatiques difficiles, aux maladies, aux insectes et pousse plus aisément en plaine.La fève de l’arabica se différencie par sa forme ovale et allongée, tandis que le grain de robusta est rond et petit. Alors, entre arabica et robusta, lequel choisir ? Tout dépend de ce que vous recherchez ! Le côté délicat ou plus corsé ? Des arômes légers ou plus puissants ? Pour ma part, je vous propose des cafés 100% arabica, aux arômes subtils, sélectionnés avec soin auprès de producteurs engagés, avec une finesse et une qualité incomparable.Laissez-vous tenter par la gamme de cafés 100% arabica torréfiés de façon artisanale en Normandie. < Retour au blog